JEAN-CLAUDE ET NANOU – Produits d’Auvergne
JEAN-CLAUDE ET NANOU – Produits d’Auvergne
Les spécialités de Jean-Claude et Nanou. (c)Photo Anne A.
L’histoire commence en 1968, Jean-Claude et Nanou reprennent la petite boutique d’une Corrézienne qui partait en retraite. L’endroit est « étriqué » pas très aux normes… Ils se lancent dans des travaux d’agrandissement et de modernisation.
Jean-Claude et Nanou, sillonnent l’Auvergne à la recherche des petits producteurs qui pourront leur fournir des produits de qualité pour une clientèle exigeante.
Jean-Claude est fils de charcutier et il exerce lui-même le métier aux côtés de son père pendant plusieurs années. Il apprend à faire le boudin et la saucisse, à découper la carcasse. Il connait tout du cochon. Et cette connaissance est un véritable atout pour juger de la qualité des produits et du savoir faire des producteurs. Une qualité qui doit être constante.
Jean-Claude et Nanou travaillent avec certains producteurs depuis près de 40 ans, et parfois avec leurs enfants, lorsque ceux-ci ont pris la relève.
Au départ ils proposaient uniquement de la charcuterie, mais très vite ils ont ouvert un « rayon » fromages. Tout est soigneusement sélectionné. Vous trouverez un excellent St Nectaire et un Salers divin, tous deux des fromages fermiers. Le Papillon noir, est toujours parfaitement affiné. Et si vous ne connaissez pas la tentation de St Félicien, alors faites l’expérience : c’est la version « enrichie » du St Félicien. Moelleux, crémeux à souhait, avec bien entendu le goût incomparable du St Félicien.
La maison, spécialisée dans les produits d’Auvergne, s’est fait une belle réputation autour de son boudin noir du Cantal. Trouver un bon boudin n’est pas facile, celui de Jean-Claude et Nanou a conquis les amateurs les plus avertis.
La saucisse sèche est remarquable, très goûteuse avec juste ce qu’il faut de gras. Elle est fabriquée essentiellement de maigre de jambon, sans colorant et dans un boyau naturel. Elle a fait l’objet d’un séchage à 600m d’altitude, durant 3 à 4 semaines. Elle est juste brossée soigneusement, le salpêtre qui est un produit naturel est là pour aider à la conservation. Il en est de même pour le saucisson de montagne et la gigantesque rosette du Cantal.
Si vous aimez les rillons, alors craquez, ils sont vraiment délicieux. La viande est savoureuse, moelleuse et le gras fond dans la bouche.
Essayez la saucisse fraîche coupée au couteau à déguster accompagnée d’un bon aligot.
Mais vous trouverez bien d’autres merveilles encore : de la ventrèche, des rillettes de campagne et diverses terrines, des tripoux du Cantal, des pieds de cochon, des saucisses de Morteaux, du saucisson de Lyon aux pistaches, une excellente andouillette de Troyes AAAAA, ou encore un savoureux petit fromage de chèvre, le Cabécou de Vazerac.
Au rayon des douceurs : les fouaces de Madame Roux à Laguiole et les très gourmandes confitures de la cour d’Orgères.
Boudin et autres spécialités. (c) Photo Anne A.
3 questions à Jean-Claude et Nanou
A quoi reconnait-on un bon boudin noir ?
JCN – Pur porc évidemment, très moelleux, fondant en bouche et le boyau est naturel.
A quoi reconnait-on une bonne saucisse sèche ?
JCN – Une saucisse sèche de qualité doit avoir une jolie moisissure, et surtout ne pas être recouverte de fécule. En effet la fécule est souvent utilisée pour masquer la fleur du produit et c’est un gros défaut. La qualité de la viande est essentielle.
A quoi reconnait-on un bon Salers ?
JCN – A sa croûte épaisse, fleurie et dorée. Cela ne vous donnera pas une idée de son goût et de sa texture, donc il faut goûter : légère pointe de gentiane, réglisse, pâte fondante en bouche. Fait avec du lait d’avril-mai à octobre, lorsque les vaches sont en estive. Les prairies sont alors couvertes de gentianes, ce qui donne cette saveur très spécifique du Salers. C’est un fromage 100% fermier.
Une visite s’impose sans plus tarder…
